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L’horticulture francilienne soigne la terre et les hommes

Sur L’Île-Saint-Denis, un jardin horticole créé sur un site pollué de 3,6 hectares s’impose en modèle de culture régénérative. Il est au cœur d’un projet de réhabilitation écologique, économique et social. Mais comment de simples fleurs ont-elles autant de pouvoir ?

Les fleurs dépolluent les sols

En 2018, la Seine-Saint-Denis rachète une friche industrielle à un grand groupe du BTP. Une accumulation d’hydrocarbures, de métaux lourds et de remblais a dégradé les sols en profondeur. Or l’association Halage sait que la culture des fleurs peut en filtrer l’eau contaminée et les régénérer. Elle lance le projet Lil’Ô qui conjugue un projet de réinsertion sociale et une volonté de favoriser les écosystèmes et la biodiversité.

La culture régénérative raccroche à l’emploi

Aujourd’hui, elle emploie une vingtaine de salariés dans ce jardin situé au cœur d’une vaste zone Natura 2000. Tous étaient au chômage et en situation de précarité. Tous apprennent maintenant le métier d’ouvrier horticole et se destinent à postuler dans le secteur du paysagisme.

La récolte se vend à proximité

Résultat ? Au Marché aux fleurs de la Madeleine, à Paris, leur production fait l’unanimité. Les fleuristes trouvent leurs dahlias magnifiques ! Pari réussi pour l’association Halage. En 2018, ils partaient du constat que près de 90 % des fleurs vendues étaient importées. Ils se sont donc positionnés sur un marché local, livrant leurs variétés florales dans un rayon de 20 km.

Voilà qui devrait inspirer les collectivités territoriales hébergeant les quelques 6 500 autres friches industrielles polluées de France !

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